Contraste
Posté : lun. 11 mai 2020 01:40
Nous constatons facilement qu'a la suite d'une période d''abstinence, nous avons un plus grand plaisir à retrouver ce qui nous a manqué.
Nous en avons un expérience facile avec l'alimentation où, lorsque nous avons eu un peu faim, le moindre aliment trouve sa saveur décuplée.
Si donc, nous arrivons dans tous les domaines (alimentation, divertissement, sexe, alcool, ...) à réduire les plaisirs, le moindre de ses plaisirs, retrouvé dans la plus petite expression prend alors une saveur nouvelle. Nous retrouvons la saveur délicate, nuancée...
Le sel par exemple... lorsque l'on réduit le sel de son alimentation, dans un premier temps, tout semble fade... puis petit à petit, l'absence du sel (en grande quantité) va faire la place à d'autres saveurs, souvent plus délicates... et d'ailleurs les aliments de production industrielle vont alors nous sembler excessivement salé. Le plaisir est souvent une question de contraste... Si nous constatons que la réduction de la satisfaction des plaisirs rends tout plus fin, plus délicats, nous pouvons aussi constater que la perpétuelle satisfaction des plaisirs à l’excès crée une accoutumance et demande toujours plus pour atteindre la satiété. et c'est aussi là que se rencontre les déviances... et le plus dingue c'est qu'il est possible d'avoir l'ivresse du plaisir avec une croute de pain comme avec du caviar. car c'est un contraste... Dans le sexe, nous voyons beaucoup de perversion se développer... pourtant une abstinence (totale) rend la moindre caresse à l'origine d'un frisson... Il suffit pour cela de se rappeler d'un premier baiser... Mais cela reste valable dans tous les domaines... réduire en permanence ce que nous aimons, pour arriver a avoir beaucoup de satisfaction avec très peu.. des exercices, malheureusement un peu désuet aujourd'hui comme le carême nous permettaient de retrouver la saveur des choses... Les camps scouts aussi... après quinze jours de vie à la dure, prendre un bon bain, retrouver la douceur d'un lit sur un vrai matelas...
Je pense souvent aux vacances aussi... Les gens disent, "j'ai besoin de vacances"... Ils vont donc s'offrir un concentré de plaisir pendant une ou deux semaines... et revenant de vacances, retrouve le train train du boulot... et après quelques jours, un sorte de contre coup... Je préconiserai plutôt qu'un" fois par an, nous prenions une période d'effort... des trucs tout bête comme réaménager une pièce de la maison... et pendant un an ensuite, retrouver la joie de voir ce qui a été accompli.
Si toutefois je parle de ce contraste qui permet de ressentir la saveur des choses, je m'oppose fortement a la mortification... je la trouve perverse au même titre que les excès de plaisir, je la trouve même lâche... Donc nous nous laisserions aller à nos vices et puis nous nous punirions de cela... alors là, c'est vraiment malsain et faible... L'incapacité du contrôle sur soit même qui est là le vrai effort. Cela s'éduque dès l"enfance, la volonté sur soi même... Dans les autres dérives de la satisfaction des plaisirs, on trouve aujourd'hui les désastres de la pornographie et de l'onanisme... quelle descentes... quelle déchéance... et puis toutes les dérives alimentaires... les drogues... même recommandée par les médecins... Et personne pour donner un éclairage... ou si peu... personne pour ramener à la raison... que du contraire... l'omniprésence du "faites vous plaisir" qui tape tout à coté de la plaque... On en arrive à tous les "bypass"... séries télé, psychothérapie et toutes les méditations newage. Bon, là, ce sont des autres thèmes qu'il faudrait développer...
Nous en avons un expérience facile avec l'alimentation où, lorsque nous avons eu un peu faim, le moindre aliment trouve sa saveur décuplée.
Si donc, nous arrivons dans tous les domaines (alimentation, divertissement, sexe, alcool, ...) à réduire les plaisirs, le moindre de ses plaisirs, retrouvé dans la plus petite expression prend alors une saveur nouvelle. Nous retrouvons la saveur délicate, nuancée...
Le sel par exemple... lorsque l'on réduit le sel de son alimentation, dans un premier temps, tout semble fade... puis petit à petit, l'absence du sel (en grande quantité) va faire la place à d'autres saveurs, souvent plus délicates... et d'ailleurs les aliments de production industrielle vont alors nous sembler excessivement salé. Le plaisir est souvent une question de contraste... Si nous constatons que la réduction de la satisfaction des plaisirs rends tout plus fin, plus délicats, nous pouvons aussi constater que la perpétuelle satisfaction des plaisirs à l’excès crée une accoutumance et demande toujours plus pour atteindre la satiété. et c'est aussi là que se rencontre les déviances... et le plus dingue c'est qu'il est possible d'avoir l'ivresse du plaisir avec une croute de pain comme avec du caviar. car c'est un contraste... Dans le sexe, nous voyons beaucoup de perversion se développer... pourtant une abstinence (totale) rend la moindre caresse à l'origine d'un frisson... Il suffit pour cela de se rappeler d'un premier baiser... Mais cela reste valable dans tous les domaines... réduire en permanence ce que nous aimons, pour arriver a avoir beaucoup de satisfaction avec très peu.. des exercices, malheureusement un peu désuet aujourd'hui comme le carême nous permettaient de retrouver la saveur des choses... Les camps scouts aussi... après quinze jours de vie à la dure, prendre un bon bain, retrouver la douceur d'un lit sur un vrai matelas...
Je pense souvent aux vacances aussi... Les gens disent, "j'ai besoin de vacances"... Ils vont donc s'offrir un concentré de plaisir pendant une ou deux semaines... et revenant de vacances, retrouve le train train du boulot... et après quelques jours, un sorte de contre coup... Je préconiserai plutôt qu'un" fois par an, nous prenions une période d'effort... des trucs tout bête comme réaménager une pièce de la maison... et pendant un an ensuite, retrouver la joie de voir ce qui a été accompli.
Si toutefois je parle de ce contraste qui permet de ressentir la saveur des choses, je m'oppose fortement a la mortification... je la trouve perverse au même titre que les excès de plaisir, je la trouve même lâche... Donc nous nous laisserions aller à nos vices et puis nous nous punirions de cela... alors là, c'est vraiment malsain et faible... L'incapacité du contrôle sur soit même qui est là le vrai effort. Cela s'éduque dès l"enfance, la volonté sur soi même... Dans les autres dérives de la satisfaction des plaisirs, on trouve aujourd'hui les désastres de la pornographie et de l'onanisme... quelle descentes... quelle déchéance... et puis toutes les dérives alimentaires... les drogues... même recommandée par les médecins... Et personne pour donner un éclairage... ou si peu... personne pour ramener à la raison... que du contraire... l'omniprésence du "faites vous plaisir" qui tape tout à coté de la plaque... On en arrive à tous les "bypass"... séries télé, psychothérapie et toutes les méditations newage. Bon, là, ce sont des autres thèmes qu'il faudrait développer...